Comme la crise sanitaire nous l’a fait découvrir, le métier d’infirmier n’est pas le plus aisé. De plus, leur santé est fréquemment mise en danger, face aux différentes maladies des patients qu’ils doivent traiter. Mais le courage qu’ils ont démontré durant la crise du coronavirus a su créer un renouveau d’intérêt pour cette vocation.
Formations pour débutants et professionnels
Tous les soirs, à vingt heures, le personnel soignant recevait leur dose de soutien durant la crise sanitaire, alors que Français et Françaises prenaient place sur leur terrasse, balcon ou devant leur fenêtre pour célébrer vocalement les héros en blouse blanche. Aujourd’hui une nouvelle génération est attirée par le domaine de la santé, et il est fort probable que la crise du coronavirus ait joué un rôle dans cet intérêt.
Les infirmiers n’étaient pas seuls au front. Les médecins ont eux aussi dû faire face à ce fléau qui a malheureusement emporté certains d’entre eux. Ce sont tous les métiers de la santé qui aujourd’hui sont plébiscités par de nouveaux étudiants. Il existe aussi des formations additionnelles pour ceux qui exercent déjà une profession dans le domaine de la santé afin d’améliorer leur connaissance et de faire avancer leur carrière. On peut en découvrir quelques-unes sur CEED Formation.
Le COVID-19 : un apprentissage accéléré pour les élèves infirmiers
Durant la crise, les besoins de ressources dépassaient le nombre de personnel disponible. Bien des étudiants du domaine de la santé ont eu un avant-goût intense de ce que serait leur métier dans le futur, alors qu’ils ont été appelés en renfort pour soutenir le personnel soignant ; une tâche qui a pu s’avérer difficile pour certains d’entre eux. Une élève infirmière indiquait à un reporter qu’elle était en stage de réanimation durant la crise sanitaire et qu’elle a dû faire face à des situations qui l’ont affecté psychologiquement, assurant tout de même qu’au final, elle est sortie grandie de l’expérience.
Aujourd’hui, les écoles d’infirmiers reçoivent une quantité beaucoup plus importante de demandes d’inscription. À Beauvais, l’établissement scolaire compte 900 demandes de plus par rapport à l’année dernière. Cependant la sélection à l’entrée est très exigeante et seuls 1 200 candidats sur 6 800 pourront entreprendre leurs études afin d’un jour pratiqué le métier d’infirmier.
La santé a pris le dessus sur toutes les autres parties de notre vie en société, et cela se reflète désormais sur les métiers du secteur. Cet engouement perdurera-t-il ou est-ce uniquement un effet secondaire de la crise sanitaire ? D’une manière ou d’une autre, nous n’oublierons jamais, collectivement, ce que ces professionnels ont accompli, pour nous tous, au printemps de 2020.
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